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Diaporama : 5 biotech qui s'attaquent au cancer

Après avoir mis en avant les maladies rares en 2015, puis les maladies neurologiques en 2016, les rencontres internationales de biotechnologies (RIB) s'inscrivent en 2018 sur la thématique de l'immuno-oncologie, une approche thérapeutique novatrice dont le but est de restaurer le système immunitaire du patient contre le cancer.

À l'occasion de la 3e édition des RIB, qui se déroule le 7 février 2018 à Paris, l'événement, co-organisé par Bpifrance et Les Entreprises du Médicaments (Leem), vise à favoriser les rencontres entre des industriels internationaux, des laboratoires pharmaceutiques, et des investisseurs du secteur des MedTech avec des start-up en biotechnologies.

Pour l'événement, un jury composé de cancérologues, investisseurs et industriels a sélectionné 14 start-up. Parmi ce panel, la rédaction vous propose de découvrir cinq jeunes pousses qui ont fait du cancer, la cible finale de leur projet

GLIOCURE

Basée à Angers, la start-up Gliocure s'attaque au glioblastome, la tumeur du cerveau la plus courante et la plus agressive. Elle cause environ 200 000 décès à travers le monde chaque année. Un défi pour lequel Louis-Marie Bachelot (président) et Claire Lépinoux-Chambaud (directrice générale et responsable scientifique) ont constitué un board scientifique et médical, présidé par Joël Eyer, cofondateur, directeur de recherche à l'Inserm et inventeur de la molécule GC01.

"Nous développons un médicament qui a vocation à devenir une composante du traitement standard pour les patients atteints de glioblastomes opérables, présente Claire Lépinoux-Chambaud. C'est un peptide antimitotique qui détruit spécifiquement les cellules de glioblastome sans affecter les cellules saines".

Actuellement au seuil préclinique non réglementaire - l'étape précédant les essais cliniques sur l'homme -, les fondateurs visent une administration locale de leur produit au moment de la chirurgie pour éliminer les cellules tumorales résiduelles et les cellules-souches de glioblastome.

Avant de trouver un partenaire industriel pour le développement clinique et la commercialisation du médicament, Gliocure doit avant tout poursuivre son travail de développement préclinique et pharmaceutique. Un parcours qui passe par la recherche de financements à chaque étape. Après les 400 000 euros engagés en pré-amorçage, la phase d'autorisation d'essais cliniques nécessitera près de 2,5 millions d'euros supplémentaires.

"Les premiers essais sur l'homme nécessiteront encore près de 6 millions d'euros d'ici deux à trois ans", précise Louis-Marie Bachelot. Un long chemin qui pourrait aboutir à une autorisation de mise sur le marché du médicament d'ici huit à neuf ans, si tout va bien.

GLIOCURE
Oncologie
Angers
Louis-Marie Bachelot, 41 ans (p) et Claire Lépinoux-Chambaud, 32 ans, (dg)
SAS > Création en 2016 > 1 salarié
CA 2017 : NC @GlioCure

Retrouvez cet article sur : www.chefdentreprise.com - "5 biotech qui s'attaquent au cancer"

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