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Cancer du cerveau : à Angers, une association reverse 30 000 € pour la recherche d’un traitement
Ouest-France Remise de chèque DEDLM 2023
L’association Des étoiles dans la mer représentée par Carole et Marine Chiron, ainsi que Laurence Turcot, a versé 30 000 € à Claire Lépinoux-Chambaud de la société GlioCure. | OUEST-FRANCE

À la veille du 15 février, journée de la lutte contre le cancer pédiatrique, l’association Des étoiles dans la mer a versé, lundi 13 février, à Angers (Maine-et-Loire), un chèque de 30 000 € à la société GlioCure, spécialisée dans les traitements anticancéreux. C’est la deuxième année consécutive qu’elle investit dans l’entreprise pour financer la recherche et le développement d’un traitement contre le glioblastome, tumeur du cerveau.

Créée en 2016, la société GlioCure, implantée au CHU d’Angers (Maine-et-Loire), développe de nouvelles molécules pour créer un traitement durable et efficace contre le cancer du cerveau. Elle se finance notamment, grâce à des associations telles que Des étoiles dans la mer qui récolte des fonds. Cet argent est récolté grâce à des cagnottes prévues à cet effetlors d’un décès ou d’un défi sportif », ​précise Carole Chiron, membre de l’association.

Le cancer du cerveau, c’est quoi ?

C’est un cancer incurable.  La survie à 5 ans est inférieure à 5 % »,  ​explique Claire Lépinoux-Chambaud, cofondatrice de la société GlioCure. Il touche environ 200 000 personnes par an dans le monde et 2 500 en France. La tumeur est inopérable chez l’enfant, et difficilement chez l’adulte. Quant aux traitements existants, ils permettent de prolonger la durée de vie (souvent de quelques mois) sans jamais soigner le patient durablement.

Pourquoi les traitements disponibles ne sont pas efficaces ?

Il existe trois traitements : la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie. Le premier est impraticable dans la plupart des cas. Les deux autres affaiblissent considérablement le système immunitaire sans jamais le soigner complètement. Parce que le cerveau est protégé par la barrière hématoencéphalique, une sorte de muraille qui empêche le traitement d’agir à l’intérieur du cerveau, où se trouve la tumeur. La société GlioCure développe deux molécules qui permettraient de dépasser cette barrière.

À quoi vont servir les 30 000 € ?

L’argent va permettre de continuer les recherches sur les deux molécules, dont les résultats sont encourageants. La première étape est de confirmer que ces dernières agissent efficacement sur les cellules cancéreuses puis de réussir à passer la barrière hématoencéphalique. Mais pour atteindre des essais cliniques,  l’ensemble des financements doit atteindre 3 millions d’euros », ​estime la société GlioCure.

Par Lucie Fuché OUEST FRANCE


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